Abdelmadjid Tebboune : «L’Etat algérien va aider les jeunes à émerger en tant que force politique et économique»
Depuis plusieurs années, l’Algérie est confrontée à une crise économique caractérisée par son incapacité à générer des emplois, les licenciements massifs des travailleurs, et une baisse sans précédent du taux de croissance économique. L’employabilité des jeunes est donc un enjeu crucial, car le taux de chômage reste toujours élevé.
Pour répondre à ce défi, diverses initiatives ont été mises en place pour aider les jeunes à entrer sur le marché du travail. Cet article examine les principales initiatives gouvernementales visant à améliorer l’employabilité des jeunes en Algérie.
1) Agence Nationale de Soutien à l’Emploi des Jeunes (ANSEJ)
L’ANSEJ aide les jeunes à créer des micro-entreprises et propose des formations pour soutenir la création d’activités. Son objectif est d’assister les jeunes entrepreneurs dans leurs démarches auprès des institutions et organisations concernées par les investissements. Elle offre un soutien, des conseils et un accompagnement tout au long des projets, assurant le suivi des investissements et le respect des engagements. La micro-entreprise est encouragée pour dynamiser le tissu économique local, en favorisant l’esprit d’initiative et l’entrepreneuriat, tout en créant des emplois.
Le financement des projets provient des jeunes entrepreneurs eux-mêmes, du fonds ANSEJ, et des banques, avec différentes formules de financement.
2) Agence Nationale de Gestion du Micro Crédit (ANGEM)
Créée en 2004, l’ANGEM lutte contre le chômage en favorisant le développement des capacités individuelles pour créer des activités, en particulier en milieu rural. Elle cible l’auto-emploi, le travail à domicile, et les activités artisanales, surtout pour les femmes. L’ANGEM soutient les bénéficiaires du microcrédit dans la mise en œuvre et le suivi de leurs projets, avec des financements mixtes et triangulaires pour les projets allant jusqu’à 400.000 DA.
3) Agence Nationale de l’Emploi (ANEM)
Un nouveau dispositif vient d’être mis en place avec un plan de recrutement visant à résorber la crise du chômage, il est destiné aux diplômés sans-emploi répartis en trois catégories
- Contrat d’Insertion des Diplômés (CID) : Pour les diplômés de l’enseignement supérieur et les techniciens supérieurs, d’une durée de deux ans.
- Contrat d’Insertion Professionnelle (CIP) : Pour les diplômés de l’enseignement secondaire et les centres de formation professionnelle, également d’une durée de deux ans.
- Contrat de Formation Insertion (CFI) : Pour les demandeurs d’emploi sans formation ni qualification, avec des contrats renouvelables selon le secteur.
Améliorer l’employabilité des jeunes en Algérie est un défi complexe nécessitant des efforts concertés du gouvernement et du secteur privé. Les initiatives décrites montrent une voie prometteuse pour réduire le chômage des jeunes et améliorer leurs perspectives de carrière. En continuant à développer et renforcer ces programmes, l’Algérie peut espérer une intégration plus fluide de sa jeunesse sur le marché du travail, favorisant ainsi un développement économique durable.
Il est crucial pour les jeunes de tirer parti de ces opportunités pour bâtir un avenir professionnel solide et contribuer activement à l’économie nationale.
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